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23. La maison de maître « Didier » (Das "Didiersche Herrenhaus") |
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En 1797, Landstuhl étant, elle aussi, administrée selon le modèle français, l'état français fortement endetté, saisit les biens fonciers seigneuriaux, c'est ce qu'on appelle la confiscation des biens nationaux.
De vieilles familles et de grands propriétaires terriens rachètent une grande partie des biens des familles influentes qui ont fait souche dans et autour de Landstuhl.
C'est ainsi qu'on voit apparaître une nouvelle classe, celle de bourgeois gentilshommes fortunés, la plupart du temps issus de la même famille.
C'est le cas notamment de la famille Didier qui possède la laiterie domaniale située près du château fort de Nanstein, la colline du château et les ruines de ce dernier, des fermes plus éloignées, des étangs et des moulins.
En 1827, Heinrich Didier achète le vieux château Sickingen qui se trouve sur l’ « Alten Markt », le fait démolir et se sert des matériaux de construction pour bâtir un relais de poste et une auberge.
L'auberge « Au Relais de Poste du Rheinkreis » est tenue par son épouse et on raconte que H. Didier, un homme bien, payait ses consommations à sa femme, l'aubergiste, dans sa propre auberge.
Didier participe avec Georg August Wirth et Philipp Jakob Siebenpfeiffer aux évènements révolutionnaires du Palatinat qui s'achèvent par l’ « Hambacher Fest ».
Le baron von Stumm rachète la propriété aux descendants de Didier.
En 1908, le perron et un portail disparaissent, victimes du tracé de la Kaiserstraße.
De 1907 à 2003, le bâtiment principal sert de maison forestière.
Aujourd’hui, les annexes et le bâtiment principal appartiennent à des particuliers.